mardi 10 novembre 2009

Like a bullet to the head.

Assise sur un tas de gravats, la représentation concrète d'années d'illusions qui viennent soudain de s'effondrer. Je me suis crue martyre, victime d'une chute dont aurait résulté cet hideux faciès qui est le mien. Mais non la science a parlé, rien n'est cassé, rien n'est dérangé si ce n'est mes certitudes basées sur du néant. Ce que je suis, ce que j'abhorre je le dois à la nature même, j'étais née pour qu'on me montre du doigt, que l'on rie dans mon dos, que l'on m'apostrophe au détour d'une rue mais je ne voulais pas le voir. Mon visage n'est en fin de compte qu'un ensemble de stigmates fictives et si je veux vivre comme je l'ai toujours décidé, il me faudra payer, payer pour qu'enfin l'on m'accepte, qu'enfin je puisse relever la tête, payer pour me réinventer, m'affranchir de la vérité...

vendredi 30 octobre 2009

So I see, right through...

Minuit et demi, la rumeur du quartier s'élève, la clameur des voix mêlées et les verres qui s'entrechoquent. Matelas au sol, les bras en croix, les yeux grands ouverts je contemple le plafond blanc. J'apprivoise le décor, rembobine la journée écoulée; livre gratuit par erreur à la gare, une après midi de clichés. Changent les couleurs et la lumière au fil des heures, je m'adapte comme on bataille à la barre en pleine tempête. Ses yeux s'ombrent de noir, sa bouche s'ourle de rouge. Je tourne autour de ce corps de femme dissimulé aux regards, magnifié par des bas à rubans, relevé par un chapeau claque. Je ne dis rien ou presque, réoriente à peine son visage, c'est un rêve de naturel, de poses calmes et subtiles.
Les traits de noir resteront sur le coton, les bas au placard, mais moi je l'ai vue cette féminité brute révélée au miroir. Souvenir que j'isole, conserve en mémoire, entre les cris d'ivrogne, le boucan des soûlards...

mercredi 28 octobre 2009

I'm scared.

Je connais la prudence, un peu trop même, je marche à reculons la plupart du temps. Influencée par cette figure paternelle qui réfléchit trop, qui laisse tout passer qui veut mettre des garanties partout, j'en perds l'envie de tenter, de crainte de tout planter. Mais je me bats, et parfois je dis oui quand je pense non juste pour le plaisir de me créer cette crampe qui me ronge le ventre, juste pour l'espoir de crier intérieurement après coup : "I made it!" si ça tourne bien. J'ai pour copilote permanent l'angoisse de ne pas être à la hauteur, de mes envies, de mes ambitions. Je vois les autres qui avancent sereins, du moins en apparence, bien dans leur vie, leurs pompes quand j'ai sans cesse l'impression d'emprunter des vêtements trop grands pour moi, de jouer à la traductrice, à la photographe comme les gamines jouent à la dinette. Et derrière mes 26 berges crédibles, et les "Madame" qu'on me lance à la gueule je prie qu'on ne voit pas trop la main qui tremble quand je tends ma carte de visite ou la tension qui m'étrangle derrière mon appareil..

jeudi 15 octobre 2009

These boots are made for walking....


Une fois n'est pas coutume, poursuivons dans le registre shopping...
Je suis communément atteinte de la malédiction des chaussures merdiques. Je n'aime pas en acheter, je tourne avec deux, trois paires en tout et pour tout et mon portefeuille se referme rageusement sur mes doigts si je songe ne serait ce qu'une seconde à balancer 70 € dans une paire quelle qu'elle soit. Résultat comme le cheap ne paie pas, il faut toujours que je me retrouve avec des pompes qui prennent l'eau, dont le talon se décroche ou autre joyeuseté. Comme j'en ai marre d'entendre floc à chacun de mes pas et d'essorer mes chaussettes imbibées de flotte, je prends mon courage à deux mains et pars en mission "chaussures d'urgence".
Et là c'est le drame... Je veux bien être pingre mais je garde quand même un certain degré d'exigence, à savoir: de la sobriété, de la féminité et un talon de hauteur raisonnable (5 cm max.) Alors quand je constate que le choix dont les magasins disposent cette saison, se résument à trois extrêmes hideux: les cuissardes de catin (talons aiguilles aussi vertigineux que leur prix, matière indéfinissable), les cuissardes de pêcheur (plates, matière indéfinissable) et les bottes dites motardes (des chaussures de mec quoi), je suis tentée de continuer la brasse dans mes chaussures flinguées.

Une fois épuisées toutes les marques et enseignes standard présentant chacune le même musée des horreurs, j'ai fini par échouer au détour d'une rue, dans un petit magasin sans prétention au nom amusant "Miss Cécile la belle", tenu par un charmant couple d'asiatiques. Ici les modèles sont empilés dans leurs boites à même le sol et séparés en minuscules travées. Ici pas de tabouret ou de miroir, on essaye où on peut en prenant garde de ne pas trébucher sur les gens, ou de shooter dans les boites. Mais ici au moins, j'ai enfin trouvé ce que je cherchais, un peu de talon, rien de tape à l'œil et personne n'a tenté de me vendre de semelle supplémentaire ou de bombe d'imperméabilisant. Bon je sais bien qu'à 25€ la paire on ne peut pas espérer de miracle, je sais bien qu'elles ne tiendront pas longtemps mais ces grolles là, au moins, me ressemblent...

lundi 28 septembre 2009

Not a fashion victim


Croyez moi c'est véridique, jusqu'à 12 ans j'ai porté des joggings informes pour enchaîner (de 13 à 17 ans) sur des pulls larges genre style "je pèse trois quintaux" et des jeans taille ultra haute auxquels on aurait pu ajouter des bretelles. Je ne suis pas une modeuse, la preuve, celles qui me côtoient connaissent bien mon attitude "bras croisés, je souffre en silence" quand on me traîne dans un magasin de fringues.

Et pourtant, j'ai depuis peu développé une étrange passion, j'ai nommé les t shirts créés par des graphistes (en série limitée.) Expliquer comment ça m'est venu serait trop long, les faits sont là comme peuvent en témoigner les 5 premières acquisitions ci dessus. Du hype, du féminin du décalé, du conceptuel, je touche à tout!
Les 3 derniers c'est une wishlist pour plus tard et là on bascule vers du nanar, du sympatoche et du politiquement incorrect.

Oui car, ce que j'aime surtout quand je porte ce genre de tee, c'est le visage surpris des passagers dans les transports en commun. :)
Si ça vous branche, c'est ici que ça se passe:
http://www.lafraise.com/
(Mes plus plates excuses aux pros de photoshop dont j'ai violé la rétine avec ce montage douteux...)

mercredi 26 août 2009

Overdose de "Madame"

Ce soir derrière la caisse du Quick, le jeune PASCAL (c'est écrit sur son badge) m'a tuée, à coups de "Madame". Et le pire c'est qu'il voulait bien faire...
J'avance pour prendre ma commande avec ma bienveillance habituelle et mes nouveaux cheveux nuance "grenadine" (et pas violet, ça non!) A peine le jeune homme a t'il ouvert la bouche que j'ai compris que j'avais là affaire à un novice. Patiente, je le laisse me réciter le listing des nouveautés que son cher employeur se doit de me refiler, en choisis une non pas convaincue par ce brillant catalogue mais simplement parce que c'était déjà ce que j'avais prévu de prendre. Tout pourrait bien se passer si il ne me balançait pas sans arrêt ce "Madame" à la figure toutes les 3 secondes au point que mes oreilles en font larsen. Et voila qu'il se perd ensuite dans son protocole clientèle, me propose des sauces alors qu'on vient juste d'en finir avec ça, péniblement l'opération se termine sans trop de mal jusqu'à ce qu'il m'achève avec cette phrase dite si poliment et avec une application si touchante que je ne peux que renoncer à lui crever les yeux avec mes ongles: "Bon appétit MADAME, à bientôt MADAME!"
Mâchoire tombée dans les chaussures, je m'en retourne à ma table, drapée dans ma veste de teen so hype siglée "Artkore Company"et mon jean taille basse négligée.
C'est décidé, demain je me fais des couettes...

vendredi 31 juillet 2009

In the waiting line

Brouillard dense entre les autres et moi. Chacun suit sa route pendant que je rêvasse, me demandant si je vais à droite ou à gauche. Partir de rien pour aller nulle part, story of my life.
Copains d'avant, Facebook, mes errances internet m'apprennent qu'un ou une telle du lycée est devenu(e) maquettiste, clinicien, militaire...
De l'argentique des photos de classe, ces visages
dont j'ai gardé le souvenir juvénile sont passés en numérique comme autant de faciès adultes, définitifs, ancrés dans une réalité que je touche à peine du doigt. Ni Madame ni tout à fait Mademoiselle, ersatz d'espèce en voie d'hésitation, de réalisation?

mercredi 15 juillet 2009

Blood in my ears

Remontée d'un souvenir des années Jackson qui me fait sourire lorsque j'y repense. Trajet en tram jusqu'au lycée en 97, au fond, un précurseur du haut parleur des portables qui nous font tant chier aujourd'hui baragouinait à tue tête le tube du moment par dessus ses écouteurs: http://www.youtube.com/watch?v=eZ0j0PbNA5g

L'intention sur le refrain y était, les canards et le yaourt aussi...

lundi 6 juillet 2009

Freak show



Il n'y a que moi pour aller renouveler ma pilule à la pharmacie du quartier en arborant fièrement ce t shirt, cadeau unique à l'échelle planétaire, d'un ami que mes convictions anti-natalistes amusent...

jeudi 2 juillet 2009

Movies

Fête du ciné oblige je me gave de films et plus j'en vois plus d'autres qui sortent prochainement me tentent: Ice age 3, le Hérisson, Public enemies, Inglorious basterds, Harry Potter and the half blood prince, District 9, The reader.

Déjà matés: ♠ Very bad trip: un bon divertissement à mi chemin entre "hey dude where's my car?" et "Very bad things" en terme de thématique.

♠ Terminator Renaissance: (vu une deuxième fois pour le plaisir) bon scénar, fidélité et cohérence avec les précédents volets, vraiment bon!

♠ Blood the Last Vampire: L'anime m'avait pourtant marquée par son ambiance et sa violence sans compromis mais cette adaptation ciné m'a laissée incrédule: mauvais doublage+ dialogues ineptes, effets spéciaux et scénario grotesques en un mot: médiocre!

♠ Transformers 2: Je m'attendais à du matraquage d'effets jusqu'à l'hystérie je n'ai pas été déçue. Ce film ne peut pas être jugé comme les autres, tout simplement parce qu'il ne fait rien de plus que ce qu'on attend de lui: il bastonne pendant 2h30, à coups de robots, d'avions, de pétoires et de gens qui courent dans la poussière. Un vrai 14 Juillet!

♠ Anges et démons: Je n'ai lu aucun Dan Brown, et l'adaptation du célébrissime "Da Vinci code" m'avait permis de rattraper une nuit trop courte. Je n'attendais donc rien de ce nouvel opus que j'ai trouvé assez dynamique et bien mené même si la religion, ses arcanes et principes obscurs me flanquent la migraine.

lundi 29 juin 2009

Blackmail

Je suis peu cliente mais souvent victime du chantage affectif. Mon point faible? Ma peur panique du conflit qui déboucherait sur une cassure définitive. Il serait temps pour moi de changer ce mode de fonctionnement.

samedi 27 juin 2009

You rocked my world


Je me souviens de tes chansons en mini partitions avec mon premier synthé, des petites photos dans le livret cassette de Bad de ma soeur, des clips, des posters, des magazines, de ton visage qui changeait mais qu'on reconnaissait toujours. Comme tout le monde j'ai gesticulé dans ma chambre en essayant de danser comme toi. J'ai voulu ton chapeau, j'ai reconnu tes t shirts blancs et tes mocassins dans les placards de mon père. J'ai continué de te suivre en grandissant au fil des années avec ce même respect et cette admiration mêlée d'inquiétude devant ta démesure, mais ne laissant jamais la place aux rumeurs laides. On ne se connaissait pas et pourtant tu faisais partie de ma vie, un peu comme un membre spécial de ma famille. Te voila parti et en écoutant deezer je réalise qu'il ne nous reste plus que ta voix figée à jamais sur la musique et ça fait un peu mal soudain de ressentir pleinement ce vide...

jeudi 25 juin 2009

Rouge


De vieilles photos, époque révolue, toi et moi riant, nous saoulant d'alcool ou de musique, les nuits duvet rouge, la chaise à biscotte, toutes nos conneries, nos facettes, "paupiettes forever". Parfois tu tombais, puis te relevais au prix de quelques efforts. Jusqu'à ce moment où tu as basculé si loin, si profond que toutes mes mains tendues n'ont fait que brasser du vent. Alors j'ai avancé pour nous deux, j'ai cru que tu finirais par me rattraper mais je n'ai fait que te distancer encore et toujours. Et puis je t'ai perdue, nous ai perdues, la rage, l'impuissance m'a contrainte au vide, au silence et au milieu de ce rien à saisir, cet écouteur muet j'attends "une absolution qui ne viendra jamais"...

vendredi 12 juin 2009

"Prenez un chewing gum Emile"

Bureau de tabac de la gare, je paye mon Cosmopolitan, on me refile un chewing gum "Cobalt" à la menthe. Geste commercial de masse ou référence douteuse au film de "Les Nuls"? En attendant ça arrache la gueule ce truc!

samedi 30 mai 2009

Great expectations















Je voulais du rouge incandescent, je repars avec un acajou trop doux. J'aimerais, juste une fois qu'on me juge flamboyante sans s'attarder sur le(s) travers de mon profil. Peine perdue...

mardi 21 avril 2009

Mon alphabet

A is for age : 26
B is for booze of choice : Bailey's
C is for career : Traductrice
D is for your last dentist appointment : heu en fait j'en sais rien, c'est même préoccupant
E is for essential items you use everyday : portable, ordi, montre, livre, carnet, agenda
F is for favorite song at the moment : Depeche mode: Wrong, à égalité avec Franz Ferdinand: Ulysses
G is for favorite games : Tomb raider 2, les Sonic
H is for hometown : Saint etienne
I is for instruments you play : Piano
J is for Jam flavor on your PBJ : Nutella
K is for kids you last saw : Dimanche dernier, ma nièce
L is for last kiss : c'est perso^^.
M is for fondest memory : y'en a trop et c'est tant mieux...
N is for name of your crush : c'est perso
O is for overnight hospital stays : 1 fois.
P is for phobias : les clowns, les mygales, du classique quoi.
Q is for favorite Quote :" Ma vie est bien plus belle lorsque je n'y suis pas"
R is for biggest regrets : y'en a trop (pas bien!).
S is for status : assise dans mon fauteuil de président
T is for time you wake up : 10h30.
U is for underwear type : shorty.
V is for vegetable you love : tomate
W is for worst habit : conso massive de coca, nutella, lait concentré sucré et toute la gamme Kinder.
X is for x-rays you’ve had : sais pas.
Y is for yummy food you make : lasagnes, quiche lorraine, et toute une tripotée de pâtisseries ( cookies power!!).
Z is for last Zoo visited : au choix, la caf ou les bureaux de la sécu.

samedi 4 avril 2009

Some say Sex sells

Mon premier blog n'en était pas un à proprement parler, il était essentiellement composé de photos de ma petite personne à une époque où me supporter en photo tenait de la gageure pure et simple. Pour faire court c'était une démarche thérapeutique et narcissique, pour apprendre à contrôler et jouer avec mon image, un compact pour complice. La confiance et les compliments des commentaires aidant, son contenu a basculé dans la thématique "dénudé soft, lingerie". Au delà de l'expérience, je me suis découvert un intérêt plus profond pour la photographie à proprement parler et le blog ayant rempli sa mission est passé à la trappe. Toujours est t-il que celui que je tiens actuellement ici, plus sérieux et tangible, bénéficie d'un lectorat avoisinant le zéro. J'en conclus donc qu'on a bien raison de dire que le cul fait vendre...

mercredi 18 mars 2009

Toi+moi = NOUS

Syl encore, m'apparait métamorphosé en hydre bicéphale, à présent le voir seul tient de l'impossible. Adieu les soirées dvd entre dudes, mc do en take away, adieu les phacochères avachis sur son canapé crème. La fusion en "nous" fout tout en l'air et nous colle le statut de cliché vivant.
En sociologue acerbe j'explore le nouvel habitat de la créature "nous". Lit deux places à demi défait/refait témoignant au choix d'un réveil tardif précipité ou d'un coït matinal (également précipité.) A la cuisine se mêlent les guiness vides de monsieur et le livre de cuisine de Mademoiselle. A la fenêtre les boxers voisinent avec les strings sur l'étendage, exposés au regard des passants. Au milieu de ce mélange trône le chat de l'ex célibataire, bête à poils tricolore qui cherche sa place entre deux bibelots. A dire vrai je ne sais pas vraiment chez qui je suis, si la demoiselle siège ici en invitée longue durée ou en locataire cdi. Le couple, le "nous" en soi c'est bien tant que ça ne nuit pas à l'individualité, et il semble que dans le cas de ces deux là cette notion ne soit plus qu'un lointain souvenir. Une question s'impose soudain à moi: comment vivre ainsi constamment collés sans venir à manquer cruellement d'espace et d'oxygène et à plus long terme, de personnalité?

lundi 16 mars 2009

Everybody's changing

On est là ou pas, extrême peut-être, peu importe, le "on-off" ne fonctionne pas chez moi...
Syl s'imagine,..., m'imagine immuable. Des mois d'ellipse, de silences, de gestes sans écho ni retour vers moi, mais je devrais malgré tout reprendre ma place de confidente quand il l'a décidé. Désolée mais ça ne marche pas comme ça, il arrive un moment où je me lasse de ces demi-mesures.
Il te faudra désormais t'habituer à mon répondeur, à ce que tes états d'âme tombent dans l'oreille d'une sourde. Sans remords, je disposerai de ce que tu proposes...

dimanche 1 mars 2009

Raudive through the snow

Un pas après l'autre, chaussures fendues sur tapis glacé, je m'éloigne de ce son qui me porte, qui résonne encore de loin en loin dans la rue. Encore une fois j'y suis entrée, je l'ai trouvé ce monde, cette sensation qui me dépasse, quand la pulsation se déplace et se loge dans mon ventre, s'insinue entre mes tempes quand les basses grimpent jusqu'à l'intolérable. Sur les visages le même plaisir se lit, l'onde traverse les corps, les investit, même immobiles. On ne peut le comprendre sans le vivre ce n'est qu'un bruit confus voire insupportable quand on le subit sans chercher à vraiment le ressentir. Cet instant m'aura suffi, je le garde jalousement sous mon manteau, sous mon chapeau, et disparais derrière le rideau neigeux....