samedi 7 mai 2011

The smell of your skin.

Il y a longtemps que je ne te regarde plus, nous sommes trop différents, ton cynisme se heurte à ma susceptibilité profonde. Souvent tu m'agaces, un peu comme un moustique qui me bourdonne inlassablement dans l'oreille et s'enfuit dès que je fais mine de l'écraser. Nous avons été à peine amis, à peine plus amants et pourtant il y a eu ce moment étrange aujourd'hui où j'ai reconnu l'odeur de ta peau, cette fragrance de talc et de vanille un peu enfantine que je n'ai rencontrée que chez toi. Voila le peu que j'ai gardé de notre intermède sensuel: ton incommunicabilité chronique, ce fétichisme des belles jambes, un étrange penchant pour les brûlures indiennes et cette odeur d'enfant...

mardi 3 mai 2011

Infinite sadness

Comme une sensation de vide inexplicable, de ceux qui vous coupent les genoux et vous privent de mots, qui vous font pleurer sous la douche sans trouver de raison. Je me sens comme un morceau de Thomas Newman, cet espèce de souffle aérien habillé de violons infiniment légers mais si plein de mélancolie qu'on voudrait mourir enveloppé dans cette douce nappe de cuivres et de cordes.
Je suis malheureuse à crever sans parvenir à désigner de responsable, je déambule, égarée, telle une enveloppe vide.