mardi 3 mai 2011

Infinite sadness

Comme une sensation de vide inexplicable, de ceux qui vous coupent les genoux et vous privent de mots, qui vous font pleurer sous la douche sans trouver de raison. Je me sens comme un morceau de Thomas Newman, cet espèce de souffle aérien habillé de violons infiniment légers mais si plein de mélancolie qu'on voudrait mourir enveloppé dans cette douce nappe de cuivres et de cordes.
Je suis malheureuse à crever sans parvenir à désigner de responsable, je déambule, égarée, telle une enveloppe vide.

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